Sitzung des Holländisch-skandinavischen Komitees mit Emile Vandervelde, Hendrik de Man und Borgbjerg, 12. Mai 1917, Abend

P/10a
CHA, Stockholm, N. & C., Mai 1917:1. Hschr. (Camille Huysmans, 7 S.).1

Présents Branting, Vandervelde, Troelstra, Söderberg, Möller, Van Kol, Bjorgberg [Borgbjerg], De Man, Huysmans

   1) Branting. Comité salue V[andervelde] le président de l'Int[ernationale]

   2) pense que notre devoir de faire q[uel]q[ue] ch[ose] pour que l'Int[ernationale] puisse si vite que possible rentrer en fonction.

   3) Cette action peut être objet malentendus.

   4) personne ne va jusqu' à [ne pense à?] contraindre un parti socialiste

   voulons faire recherche commune si pourrions nous entendre des [sur?] 2 côtés de la tranchée

   5) espère que les explications reçues ont déjà donné des éclaircissements. J'ajoute -

   6) ce serait faute de [ne pas] faire un essai

   a) ne parle pas Zimmerwaldiens

   b) aussi danger côté Russie - direction et contenu pas assez clairs

   7) pays neutres ont gardé liens et peuvent faire oeuvre utile

   8) série conférences avec partis et minorités < clarté

   9) construisons des possibilités de réunir frères ennemis

   10) Je ne suis pas de ceux qui veulent forcer avant que le fruit soit mûr /

pensons déjà faire chose utile / apprendre opinions différentes. Quand dernière rassemblée, faire essai dans une direction claire ou tenter essai

   11) Espère que refus ne nous empêcheront pas de marcher. - Initiative russe n'entravera pas la nôtre - neutres sont dans les meilleures conditions

   12) J'espère que cette série approchement qui sera préparation à conférence.

L'Int[ernationale] survivra les épreuves quand la vérité se sera fait jour. On verra si [où?] fautes et plus que des fautes. Int[ernationale] continuera émancipation.

   Vandervelde remercie cordialité.

   Résulte [Résultat?] échange de vues avec Hollandais que malentendu dissipé. Approuve l'initiative de faire appel à toutes sections. + [plus] de lumière.

   Cette initiative d'autant + [plus] opportune que fonctionnement C.E. impossible.

V[andervelde] a 2 [fonctions] président Internationale / ministre belge

Je n'ai pas eu la sérénité. J'ai sentiment isolement. Pas contact direct. Anseele à Gand. Bertrand à Bruxelles. Vandervelde = au Havre. Initiative excellente donc.

   2 questions a) diff[érentes] réunions séparées / b) réunion générale possible.

   accepte a) n'accepte pas b) Mais je n'engage pas l'avenir. Mandat impératif. Suis ici délégué belge. Mais malgré les obstacles entre [contre?] l'All[emagne] et l'Autriche, l'Int[ernationale] est + [plus] viv[ante] que jamais. Tout g[ouvernemen]t sent que la paix viendra d'en bas. Au lendemain de la guerre, expansion Internationale comme on ne l'a jamais vue.

   Remercie.

   Branting demande que V[andervelde] renseigne les Fr[ançais] et les Angl[ais] pour venir à Stockholm.

   Vandervelde décidera [? schwer lesbar]

   Demain matin.

   Troelstra: Bj [Borgbjerg] est ici. Faudrait lui demander ce qui s'est passé.

   Borgbjerg:2 a) Resté 14 jours à Petrograde

   b) parti 6 avril de Copenhague

   c) ne connaissais pas l'initiative de Stockholm.3

   d) arrivé 13 jours + tard, mais grâce aide Branting4

   e) été reçu par comité.

   entrevues Skobeleff Cheidze Kerenski5

   aussi avec Alb[ert] Thomas6

   aussi des conversations avec soc.[ialistes] et syndicalistes all.[emands]. Suis allé comme socialiste, journaliste.7

   f) ai voulu savoir avis des soc.[ialistes] all.[emands] Scheidemann Ebert Bauer

   m'ont indiqué programme.8

   g) Leur ai parlé de ce programme.

   h) Kerenski disait que pas assez de clarté en Russie. Si attendre un mois avant conférence se réunisse, clarté en Russie.

   i) entretemps change[ment] en Russie (3 et 4 mai)

   danger de guerre civile (discours de Miljoukoff)

   est retiré le 4 mai

   crise nouvelle par mobilisation du gt [gouvernement] ctr [contre] ouvriers le mercredi, contre gt. [gouvernement]

   le 1er mai, un million

   contre paix séparée9

   le jeudi: mobilisation des cadets (pr. [pour] le gt [gouvernement])

   nouvelle déclaration gt. [gouvernement]

   le 6 mai:10 réunion de 2 h. = ai dit avons travaillé pour relations + paix générale.

   sommes deux/trois semaines en retard

   ai parlé des propositions all.[emandes]

   a) évacuation

   b) liberté complète Pologne Russe

   c) restauration Belgique, Montenegro, Roumanie, Serbie

   d) Bulgarie + Macedoine bulgare.

   e) Serbie à l'Adriatique

   f) liberté déterminer [? schwer lesbar] de toute nationalité?

   i) [... ? schwer lesbar]

   j) désarmement11

   Elsas[s] - problème difficile - franco-allemand

   question mutuelle

   rectification frontière Lorraine12

   Questions posées:13 Si révolution all.[emande]?

   Ne crois pas pendant la guerre

   Force autorité militaire.

   All.[emanades] songent lutter pour existence.

   révolution après la guerre14

   Le soir nouvelle séance mardi (6 mai)

   Malgré engagements, compte rendu publié.

   Commentaires, attaques, invité au theâtre, discours d'Alb[ert] Thomas, petit discours 6 mai.15

   Pas assisté à la séance nouvelle

   Le soir, comité a approuvé notre idée, mais insistait que initiative en leurs mains.16

   Deux motifs pour briser opp[osition] fr.[ançaise]

   pour représenter toutes opinions

   Lénine représente peu18 J'ai dit nous rien de commun avec lui

   Le Comité [... ? schwer lesbar] les [... ? schwer lesbar].

   Espérons que tout se concrétisera.

Anmerkungen

1   Siehe Dok. Nr. P/10. Komiteesitzung am 13.5. und Kommuniqué in Dok. Nr. P/11 und Nr. P/11a.

2   Siehe auch die kurzen Notizen von Branting zu Borgbjergs Bericht (auf schwed.), in ARAB, NL Branting, 4.1:2. - Nach Staunings Bericht in dän. Social-Demokraten 13.5.1917, S. 1, wurde Borgbjergs Bericht "mit allgemeiner Zustimmung" ("med almindeligt Bifald") entgegengenommen. Bei Höglund 1929, S. 180 (der seine Informationen von Engberg bekommen hat), heißt es, daß Borgbjerg "einfach, direkt und aufrichtig" ("enkelt, rakt på sak och uppriktigt") berichtet habe und daß Vandervelde "vollkommen überzeugt wurde" ("blev fullkommen övertygad"). - Siehe auch die Interviews mit Borgbjerg nach seiner Ankunft in Stockholm in Dagens Nyheter 13.5., S. 4; Svenska Dagbladet 13.5., S. 7; dän. Politiken 13.5.; schwed. Social-Demokraten 14.5.1917, S. 1 und 4; norw. Social-Demokraten 14.5., S. 5. Weiter Borgbjergs Interview nach seiner Rückkehr nach Kopenhagen in dän. Social-Demokraten1 5.5.1917, S. 1 und 3, und seine Reiseberichte in Reden in dän. Social-Demokraten 19.5, S. 4; 21.5., S. 4; 3.6., S 3. - Der MSPD-Delegation berichtete Borgbjerg in Kopenhagen (auf dem Weg nach Stockholm) am 29.5., siehe Scheidemanns Bericht in MSPD-Parteiausschuß, 26.6.1917, Protokoll S. 2-5; Scheidemann 1921, S. 149, 151-153, und Scheidemann 1928/1, S. 421-426, 429-431. - Zu Borgbjergs Reise, deren Initiator wohl Alexander Helphand (Parvus) gewesen ist, Sørensen 1943, S. 165-170; Scharlau/Zeman 1964, S. 252-254, 262-263; Fluger 1974, S. 84-86; Stillig 1977, S. 36-38 und S. 119f.

3   Abreise am 7.4.1917. Da sich die Reise wegen Paßschwierigkeiten hinzog und Borgbjerg u.a. am 23.4. nochmals nach Stockholm zurückkehrte, bekam er allerdings Informationen über die geplante Konferenz; siehe z.B. sein Interview in Dagens Nyheter 24.4.1917, S. 1. - Siehe auch Dok. Nr. P/11, Anm. 4.

4   Branting, auf der Rückreise aus Petrograd, versprach Borgbjerg bei einem Treffen in Haparanda am 12.4.1917, beim russischen Gesandten zu intervenieren, damit Borgbjerg die Einreiseerlaubnis nach Rußland bekäme. Siehe Borgbjerg an Stauning, 13.4.1917, ABA, SDF, 531. Weiter zu Brantings Hilfe Interviews in Dagens Nyheter 15.4., S. 2, und 18.4., S. 11; Telegramm Borgbjerg an Branting, 18.4., ARAB, NL Branting, 3.1:11; Dank an Branting in Interview in Dagens Nyheter 24.4., S. 1. - Weil Borgbjerg an der schwedisch-russischen Grenze aufgehalten wurde, am 23.4. auch vorübergehend wieder nach Stockholm zurückkehrte, bekam seine Reise eine unerwünscht große Publizität.

5   In Telegrammen und Briefen (Konzepte) an Kerenskij und Ccheidze hatte Stauning am 12.4.1917, Borgbjerg empfohlen, ABA, SDF 531. - Zu diesen Gesprächen siehe Bericht in dän. Social-Demokraten 9.5.1917, S. 3; Bericht von Borgbjerg in dän. Social-Demokraten 11.5., S. 1; Interview mit einem dänischen liberalen Politiker, der in Petrograd war, in Frankfurter Zeitung 13.5., S. 2; Interviews nachgewiesen oben in Anm. 2; Scheidemanns Bericht in MSPD-Parteiausschuß, 26.6.1917, Protokoll S. 2, wonach die Diskussion im Arbeiter- und Soldatenrat "sehr interessant gewesen sei, und sein Bericht in der Reichstagsfraktion am 4.7., Matthias/Pikart 1966, S. 263f., wonach Borgbjergs Mitteilungen im Arbeiter- und Soldatenrat, der "eigentlich gar nichts Wahres von uns und unserer Tätigkeit" gewußt habe, "einen großen Eindruck" gemacht hätten; Scheidemann 1928/1, S. 429-432; Geyer 1957, S. 226f.; Scharlau/Zeman 1964, S. 262f.; Wade 1969, S. 54f.; Stillig 1977, S. 119f., mit Bezug auf russische Quellen. - Nach dem genannten Bericht von Scheidemann hätten Ccheidze und Skobelev Borgbjerg "mit großem Interesse" angehört, aber es sei doch "eine gewisse Zurückhaltung" zu beobachten gewesen. Erst nach der Ankündigung eines Gesprächs auch mit Kerenskij seien sie "entgegenkommender" gewesen.

6   Treffen am 21.4.1917 in Haparanda, siehe Bericht von Albert Thomas an den französischen Außenminister, 21.4.1917, AN, Fonds Thomas, 94, AP 180. "Il le fit avec une grande netteté et une grande sincérité". Borgbjerg habe ihn über sein Treffen mit Vertretern der MSPD und deren Friedensvorstellungen informiert, siehe unten Anm. 8. Man habe auch über die Möglichkeit einer internationalen sozialistischen Konferenz diskutiert, und da habe Thomas gegen eine Konferenz votiert ("malheureusement impossible", "ne peut conduire á rien"). Nach Borgbjergs Interviews in Dagens Nyheter 24.4.1917, S. 1, und Svenska Dagbladet 24.4., S. 7, habe Thomas versprochen, sich in Petrograd für eine Reisegenehmigung für Borgbjerg einzusetzen.

7   Bezieht sich auf die Vorwürfe, als Freund Deutschlands und im Auftrag der deutschen Regierung mit Separatfrieden als Ziel nach Petrograd gereist zu sein. In einem Interview in Dagens Nyheter 14.4., S. 12, erklärte Borgbjerg, seine Reise habe "überhaupt kein politisches Motiv" ( "intet som hälst politiskt motiv"), sondern er wolle die Zeit um Ostern nutzen, um Rußland nach der Revolution kennenzulernen und dem revolutionären Rußland gratulieren. Ähnlich in einem Interview ebd. 15.4.1917, S. 12, wo er auf Brantings entsprechende Reise nach Petrograd hinwies. In einem Telegramm von Stauning an Magnus Nilssen und Ole O. Lian, 16.4.1917, wurde als Ziel auch Gespräche "über die Möglichkeiten einer Friedensaktion" ("om Mulighederne for en Freds-Aktion") angegeben, ABA, SDF 531. Borgbjerg betonte auch in den Interviews nach seiner Rückkehr, nachgewiesen oben in Anm. 1, den privaten und unpolitischen Charakter seiner Reise. Nach Scheidemanns Bericht in MSPD-Parteiausschuß, 26.6.1917, Protokoll S. 2, habe Borgbjerg sich dem Arbeiter- und Soldatenrat vorgestellt "als neutraler Sozialist, als dänischer Journalist, als Leiter unseres Kopenhagener Parteiblattes, der aus allgemeinen Interessen sowohl, wie auch aus besonderen sozialistischen und journalistischen Interessen nach Petersburg gekommen sei, um dort Studien zu machen".

8   Zum Treffen mit Ebert, Scheidemann und Bauer in Kopenhagen am 6.4.1917 Scheidemann 1921, S. 149, und Scheidemann 1928/1, S. 422-426. Dazu und zu den Friedensvorschlägen der MSPD siehe den oben in Anm. 6 nachgewiesenen Bericht von Thomas sowie Zitat daraus unten in Anm. 11.

9   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "Icke separatfred, allmän fred" [Keinen Separatfrieden, allgemeinen Frieden].

10   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "6 maj överläggn.[ingar] i arb[etar]rådet" [6. Mai Besprechung beim Arbeiter- und Soldatenrat]. - Am Ende der Notizen Charakterisierung des Arbeiter- und Soldatenrats: "Verkliga riksdagen arb.[etar] o[ch] sold.[at]rådet" [Der tatsächliche Reichstag der Arbeiter- und Soldatenrat]. Dieselbe Formulierung auch in Borgbjergs Interview in dän. Social-Demokraten 15.5.1917, S. 1.

11   Nach dem Bericht von Albert Thomas, nachgewiesen oben in Anm. 6: "Ces conditions sont résumées de la manière suivante: limitation des armements, arbitrage international, pas de conquêtes ni d'annexions, la Belgique restaurée dans sa pleine indépendance, la Serbie et le Monténegro reconstitués, la Bulgarie recevrait la Macédoine, cependant que la Serbie obtiendrait accès du côte de la Mer, la Roumanie restaurée. Mais, lui dis-je, immédiatement, et l'Alsace-Lorraine? Les socialistes allemands, me répondit-il, malgré les difficultés qu'ils rencontraient dans l'opinion allemande, envisageraient une rectification de frontière laissant la population de langue française à la France". Der Kommentar von Thomas zu letzterem Punkt: "Pas plus que SCHEIDEMANN, BRONBJERG [Borgbjerg] ne semble se douter de la monstruosité de la proposition". - Die Punkte des Friedensprogrammes in dän. Social-Demokraten 9.5.1917, S. 3: "Nationernes Ret til deres frie Udvikling, international obligatorisk Voldgift, Tilbagegivelse fra Tysklands Side af alle erobrede Territorier, Folkeafstemning i russisk Polen med Frihet til at vælge, om det vil være uafhængigt eller knyttet til Rusland eller Tyskland, Genoprettelse af Belgiens, Serbiens og Rumæniens Uafhængighed, Genoverdragelse til Bulgarien af de bulgariske Egne i Makedonien og fri Adgang for Serbien til Adriaterhavet" ("Recht der Nationen auf freie Entwicklung, obligatorische internationale Schiedsgerichtsbarkeit, Rückgabe aller besetzter Gebiete seitens Deutschlands, Volksabstimmung in Russisch-Polen mit der Freiheit der Wahl der Unabhängigkeit oder des Anschlusses an Rußland oder Deutschland, Wiederherstellung der Unabhängigkeit von Belgien, Serbien und Rumänien, Überlassung der bulgarischen Teile von Mazedonien an Bulgarien und freier Zugang von Serbien zur Adria") sowie außerdem mögliche Grenzberichtigungen in Lothringen. Hier nicht genannt die Frage der Abrüstung. In einem Kommentar wird daraufhingewiesen, daß es sich um Friedensbedingungen handele, denen eventuell "Sozialdemokraten von allen Seiten" ("Socialdemokratiet fra alle Sider") zustimmen könnten. Auch in schwed. Social-Demokraten 9.5., S. 6.; in Brantings Kommentar ist von "der Vorlage dieses unverantwortlichen Friedensangebots" die Rede, das in erster Linie deutsche Interessen (z.B. Frage Elsaß-Lothringen) fördere. Erik Palmstierna bezeichnete in einer Tagebucheintragung am 9.5.1917, Palmstierna 1953, S. 57, die Veröffentlichung dieses Friedensprogramms als " sensationell; das muß in Deutschland wie eine Bombe einschlagen" ("sensationellt; det måste slå ned som en bomb i Tyskland"). - Die gleiche Wiedergabe wie in dän. und schwed. Social-Demokraten in Vorwärts 11.5.1917, S. 1. Bei Scheidemann 1928/1, S. 424, folgende Punkte dieses Friedensprogramms: Frieden "ohne Vergewaltigung"; Polen "kein Hindernis"; "keine Annexion kurländischen oder litauischen Gebietes"; "kleine Grenzberichtigungen", worüber man sich verständigen könne; "schwieriger" die Probleme auf dem Balkan (z.B. Mazedonien, Dobrudscha, Serbien, Bulgarien, Rumänien), wo "die Formel "ohne Annexionen" nicht alles erschöpft", aber "Verständigung" zu erzielen sein wird. - Stillig 1977, S. 37, gibt das Friedensprogramm nach den Erinnerungen von Tseretelli wieder, wo außerdem noch allmähliche Abrüstung, die  Unabhängigkeit der Herzegowina sowie nationale und kulturelle Autonomie der Posener Polen genannt werden. Nach Stillig etwas übertriebener Beurteilung in Anm. 56 gingen Borgbjergs Ausführungen im Arbeiter- und Soldatenrat "weit über den schriftlichen Text hinaus und beruhen wohl auf mündlichen Vereinbarungen mit den Mitgliedern der MSPD". - Der MSPD-Parteivorstand erklärte in Vorwärts 11.5.1917, S. 1, daß man nicht wisse, "was Borgbjerg in Wirklichkeit in Petersburg gesagt hat". In Scheidemanns Bericht in MSPD-Parteiausschuß, 26.6.1917, Protokoll S. 2, heißt es, daß sich Borgbjerg "im wesentlichen" auf die Informationen, die er in Kopenhagen erhalten hatte, gestützt habe; es handele sich um "authentische Mitteilungen". Borgbjerg selbst erklärte in der Komiteesitzung am 13.5., daß er keine offizielle Stellungnahme der MSPD-Vorstands übermittelt habe, Dok. Nr. P/11, und in einem Interview in Frankfurter Zeitung 14.5.1917, S. 1, daß es sich bei dem Friedensvorschlag "selbstverständlich um eine rein persönliche Zusammenfassung gewisser aus Rücksprache mit Vertretern der sozialdemokratischen Fraktion entnommener Meinungen" gehandelt habe.

12   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "Elsass "stark tysk majoritet" i lantdagen, men en korrigering lothringska gränsen" [Elsaß "bedeutende deutsche Mehrheit" im Landtag, aber eine Berichtigung der lothringischen Grenze]. Siehe auch oben Anm. 11. - In Brantings Notizen dann neue Zeile: "= Slesvig" [Schleswig, d.h. Nordschleswig]. Dazu siehe Fragebogen, Dok. Nr. P/15b, Anm. 3, Dok. Nr. P/22, Nr. P/ 29 und Nr. P/29a. Zur Nord-Schleswigfrage Wehler 1962, S. 76-92; Callesen 1970; Andersen 1976.

13   Zu diesen Fragen auch Scheidemanns Bericht in MSPD-Parteiausschuß, 26.6.1917, Protokoll S. 2; Scheidemann 1928/1, S. 429-431.

14   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "Tysk revol.[ution]? Ej på tysk revol.[ution] under kriget, känner sig angripet. Men efter kriget, fred utan annexioner" [Deutsche Revolution? Glaubt nicht an deutsche Revolution im Krieg, fühlt sich angegriffen. Aber nach dem Krieg, Frieden ohne Annexionen]. Nach Scheidemann 1928/1, S. 430: "das sei sehr unwahrscheinlich, im Kriege sei eine Revolution sicher nicht zu erwarten. Ob nach dem Kriege, sei davon abhängig, wie der Krieg ausgehe und wie die Regierung sich zu den im Innern geforderten Reformen stelle".

15   Siehe Interview von Borgbjerg in dän. Social-Demokraten 15.5.1917, S. 1 und 3, zur Opernaufführung von La Traviata in Petrograd am 28.4.1917.

16   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "Enstämmigt godkänt tanken på intern.[nationell] konferens, men ansett bäst arb.[etar] o[ch] soldatrådet självt i handen. 1) Lättare få med E.[ngland] Fr.[ankrike] B.[elgien]; 2) Alla fraktioner med" [Der Vorschlag einer internationalen Konferenz einstimmig akzeptiert, aber am besten in eigenen Händen des Arbeiter- und Soldatenrats. 1. Leichter, England, Frankreich und Belgien zu gewinnen. 2. Alle Fraktionen dabei]. So auch in Borgbjergs Bericht in dän. Social-Demokraten 15.5.1917, S. 3, wo nur Belgien nicht erwähnt wird. - Borgbjerg hatte nach dän. Social-Demokraten 9.5.1917, S. 3, offensichtlich im Namen des Skandinavischen Zusammenarbeitskomitees "eine offizielle Einladung an alle russischen sozialdemokratischen Parteien, an der internationalen Konferenz in Stockholm teilzunehmen" ("en Officiel Indbydelse til alle russiske socialdemokratiske Partier til at deltage i den internationale Konferencen i Stockholm") ausgesprochen. So auch schwed. Social-Demokraten 9.5.1917, S. 6, und in Vorwärts 11.5.1917, S. 1. Vgl. Erinnerungen von Cereteli 1963, S. 276-281. Borgbjerg habe im Namen des Skandinavischen Komitees zur Vorbereitung einer Konferenz eingeladen. Man wende sich als erstes an die Russen, um damit Einfluß auf die anderen Parteien auszuüben. Von solch einer Konferenzinitiative habe man bis zum Beschluß am 9.5. in Petersburg nichts gewußt. Nach einer bei Stillig 1977, S. 124f., genannten undatierten französische Note "Borgbjerg" vom 15.5. hätten sich Thomas, Cachin und Moutet nach Borgbjergs Rede bzw. dem Beschluß sofort um eine klärende russische Stellungnahme bemüht. Die Antwort sei gewesen, "que l'idée de la Conférence russe n'avait rien de commun avec l'idée de Borgbjerg et que le Soviet avait décidé cette invitation à une conférence avant même que Borgbjerg fût venu en Russie". - Zur russischen Konferenzinitiative siehe Dok. Nr. P/07, Anm. 4.

17   In den oben in Anm. 2 nachgewiesenen Notizen von Branting: "Lenin är alldeles isolerad " [Lenin ist gänzlich isoliert].