Sitzung des Holländisch-skandinavisch-russischen Komitees mit der Delegation der Serbischen sozialdemokratischen Partei, 15. Oktober 1917

P/74a
CHA, Stockholm, N. & C., Okt. 1917. Hschr. (Camille Huysmans), 7 S.1

La Serbie

15 oct[obre] 1917

Présent: Troelstra, Axelrod, Goldenberg, C.H. [uysmans], Popovitch,
Káclerovitch3

11 1/2 h.

   Popovitch: La question de Macédonie ne peut être
résolue au point de vue national.4

   La M. [acédoine] est au point de vue stratégique,
économique et géogr.[aphique] le point central du
Balkan.5 C'est une état avec des rayons. 1) La M.
[acédoine] est un point crucial à tous les pays environnants.
Tous trouvent leur complément naturel en Macédonie.6
C'est pour cela que toutes les races se sont centralisées en
Macédonie. S'en soulevent les Turcs comme classe dirigeante.

   2) Il faut ajouter les occupations millenaires de
Macédoine. Choquant d'agas, pour avoir meilleure situation
économique.

   3) La dénationalisation. a) par les Turcs. b) par les
Albanais privilégiés par les Turcs. c) par les Grecs, dont
l'Église de Byzance autoritaire a besoin de l'administration turque. Le
caractéristique ici est que les éléments se vient de
nationalités differentes. Les Slaves:7 Bulg. Serbes Grecs
Turcs Albanais

   Albanais:8 Turcs Grecs
Albanais          

   Makedovalaks:9 Roumains Grecs Slaves
(Chopen)10

   Grecs (restés)

   Turcs (hellénisés)

   Juifs11

   Il y a 14 à 15 groupes nationaux.

   Pendant l'occupation serbe, on a fait une enquête (par
questionnaire).

   Les Makedovalaks commencèrent ainsi: "Nous sommes Grecs,
mais parlons roumains". Puis ils répondirent: "Nous savez ce que nous
sommes".

   Ces nationalités ne sont pas groupées ensemble.
Elles sont mélangées. Dans une seule maison, il se trouve un
père bulgare, un fils serbe.

   La M.[acédoine] est donc un pays
bigarré.12 On ne peut donc parler de pays bulgare.

   En M.[acédoine] la 1/2 de la population (2. 300 000) est
slave (1. 200 000).

   Ethnographiquement, la pop.[ulation] slave est aussi bulgare
que serbe.

   Le macédonien est

   phonétiquement etc + serb ([... ? schwer lesbar])

   morphologiquement etc + bulgare (grammatical[ement]).

    Les us et costumes, tantôt serbes, tantôt
bulgares (ils ont p. ex. le Sláva = le saint, un "valla"
dédié à ce saint, comme les Serbes, n'existe pas en
Bulgarie)

   La tradition: par trois Serbes célèbres.

   Les Bulgares demandent la M.[ácedoine] pour une raison
de nostalgie et ils ont raison: la majorité de la population slave est +
portée vers la Bulgarie. Produit d'une situation historique. Au
congrès de Berlin: [... ? schwer lesbar] occ[ident] Autriche [... ?
schwer lesbar] Russie.

   La Russie diminua l'influence des Serbes pour soutenir les
Bulgares, leurs représentents.

   On donna aux M.[ácedoiniens] une église bulgare
(1878), un exarchat.

   L'église avait le droit de gérer les
écoles, juridiction civile, organisation finacière. Seul sous les
Turcs une pers[onne] appartenant à l'église pouvait jouer un
rôle.

   Si les Serbes avaient eu pareille église, ils auraient
eu la majorité.

   Cette majorité est un produit factice de la diplomatie
russe. Il ne faut confondre la nation bulgare avec la [... ? schwer lesbar] des
membres de l'église bulgare. Mais la majorité se sent
bulgare.

   Aucun pays balc.[anique] ne peut se développer sans la
M.[ácedoine] Sourtout pas la Serbie.

   La Serbie n'a pas d'exculaire [? schwer lesbar] sans la
M.[orava ?]

   La Bulgarie en a suffisamment.

   La vallée de Vardar est la continuation de Morava,
continuation de toute la Serbie.13 Elle est nécessaire.

   La réunion de la Serbie à l'Adria est factice.
Logiquement la Serbie est un état adriatique. Système
partage diplomatique. Techniquement difficile à réaliser. Le
passage à travers l'Albanie du N.[ord] devient très incertain et
difficile à percer. Mauvais ports. Très [... ? schwer lesbar].
Dépense de millions.

   Conclusion: Salonique doit être un port commun avec
hinterland. Il faut [... ? schwer lesbar] balcanique.14

   Il est certain que la Mácedonie orientale (actuellement
greque) est bulgare. Il est certain que la Serbie occupe du territoire bulgare.
Le point central devra graviter autour de Vardar.

   La Serbie ne peut être écartée de
Vardar.

   La Bulgarie ne peut être écartée de
Mácedonie.

   Si vous donnez la M.[ácedoine] à la Bulgarie, le
systéme réaction.[naire] sera enforcé.

   Le résultat serait: il y a un vainqueur: le roi
Ferdinand

   il y a un vaincu: la Serbie.

   ([... ? schwer lesbar], la rédaction de
l'amendement)

   Avons dit "Les 3 états balcaniques auront librement
accès au district et au port de Salonique, qui seront placés sous
juridiction interbalcanique. Il sera en outre donné satisfaction aux
revendications bulgares sur la M.[ácedoine] dans la mesure où il
sera possible de réunir à la B.[ulgarie] les
éléments bulgares agglomérés en
M.[ácedoine], sans que cette rectification de frontière puisse
toutefois empêcher la Serbie de rester en communication avec Salonique
par la vallée de la Vardar".15

   Les cam.[arades] ajoutent qu'ils ont à dire un mot sur
leur pays.16

   C. H.[uysmans] invite à dévelop[p]er la situation
de la Serbie, plus torturée encore que la Belgique.

   Popovitch veut parler, pas, dans les journaux, dans
l'intérêt des populations et de la paix. Document officiel.

   P.[opovitch] L'Albanie doit être
indépendante.

   Tr.[oelstra] La Kleinstaaterei.

   P.[opovitch] Chaque nation doit être autonome.
Sinon, difficulté + grande. Nous ne devons assimiler
l'Albanie.17 Population trop différente. Ne pas confondre les
Albanais avec q[uel]q.[ue] éléments sauvages, qui vivent comme au
prémoyenâge. La côte développée. [... ? schwer
lesbar] journaux. Trois imprimeries à Scutari. Le malheur, situation
médicale. Les [... ? schwer lesbar] et status [... ? schwer lesbar]
Boyards à l'égard paysan. Ne veulent que sauver leurs
privilèges. Se lient à tous ceux qui veulent. Ont fait la guerre
aux Grands Turcs avec Serbes. S[erbes]: privilèges. Puis liés
avec l'Italie et l'Autriche, dans le même but. La suppression des
privilèges est la condition nécessaire.

   Nous ne croyons pas que la bourgeoisie serbe est capable de
développer l'Albanie.

   Population 2 1/2 million.

   Bosnie-Herzégovine. Question centrale et
nationale. Le centre de la Serbie est la partie occ.[identale] de la Serbie et
la partie orientale de la Bosnie.18

   La réunion de ces 2 éléments:
nécessité. Mais sommes pour la paix, malgré cela:
voulons seconder la rév.[olution] russe, avant tout.

   Sommes convaincus que le triomphe de rév.[olution] russe
(connexe à la paix rapide) donnera démocratisation et
résoudra la question nationale de Serbie.19

   fin 2 h

Anmerkungen

1   Nach Stockholm 1918, S. XIV, Sitzung am 15. und 16.10.1917;
von der zweiten Sitzung keine Angaben. Zur Sitzung auch Dok. Nr. P/74b-c und
Nachweise unten in Anm. 3 und 16. Dazu Avakumovic 1964, S. 18-20;
Karabegovic/Sarac 1988, S. 108f.; Wanner 1983, S. 478. - Die serbischen
Delegierten Dusan Popovic und Trisa Kaclerovic kamen zwischen dem 6. und
8.10.1917 in Stockholm an. Ihre Beteiligung, und zwar die von Popovic und
Dragisa Lapcevic, hatte Victor Adler am 20.5.1917 angeregt; abgedruckt bei
Rosdolsky 1966/67, S. 584f., und dort S. 585-591 weitere Dokumente und Angaben
zur Teilnahme von serbischen Vertretern. Huysmans hatte am 10.5.1917 Lapcevic
eingeladen, CHA, Stockholm, Corr., Mai 1917:1, Nr. 47-48. Lapcevic lehnte, wie
am 6.6. mitgeteilt wurde, eine Teilnahme ab, weil er mit diesem
Konferenzunternehmen nichts zu tun haben wolle. Im Mai und Juni war von
Lapcevic und Kaclerovic als Teilnehmern die Rede und im Juni von Popovic und
Kaclerovic. In schwed. Social-Demokraten 6.6.1917, S. 3, wurde eine Anmeldung
des serbischen Vertreters Mirkic aus Davos wiedergegeben. Dieser bekam aber
keinen Paß bewilligt. Im August wurde im Wiener Außenministerium
die Entsendung der in Wien "konfinierten" serbischen Staatsangehörigen
Josef Mejuchas und Marinko Zivkovic nach Belgrad vorgeschlagen, um auf die
Sozialisten "im Sinne der gemäßigteren Richtung" einzuwirken. Am
1.9. wurde in einem Pressekommuniqué mitgeteilt, daß die
serbischen Delegierten Popovic und Kaclerovic in Polizeibegleitung durch
Österreich und Deutschland reisen dürften; CHA, Stockholm, N. &
C., Okt. 1917 (o.D.), und schwed. Social-Demokraten 1.9.1917, S. 1. - Huysmans
lernte Popovic zum ersten Mal persönlich in Stockholm kennen; siehe sein
Manuskript, "Mes souvenirs de Popovic", verfaßt nach dessen Tod (1918),
in CHA, Dossiers, I 516.

2   Die serbische Delegation legte am 1.11.1917 ihr Memorandum
vor, veröffentlicht in schwed. Social-Demokraten am 2.11.1917, S. 3, 
und abgedruckt in Stockholm 1918, S. 217-227. Dazu Karabegovic/Sarac 1988, S.
108f. Siehe auch Dok. Nr. P/74b. Vorgelegt wurde auch ein Memorandum "sur la
situation de la Serbie occupée", nachgewiesen unten in Anm. 12. - Vgl.
auch die Erklärung "La question balkanique", die Alexander Pavlovitch am
10.9.1917 im Namen des Comité du Parti socialiste serbe en France
Stauning zuschickte, in ABA, SDF, 823. Diese Stellungnahme sei nach Pavlovitch
durch die SFIO der interalliierten Sozialistenkonferenz in London vorgelegt
worden.

3   In seinem Brief an Huysmans am 31.10.1917, in CHA, Stockholm,
Corr., Okt. 1917, Nr. 53, glaubte sich Troelstra zu erinnern, daß auch
Branting "kurze Zeit" anwesend gewesen sei, er habe aber "an den Verhandlungen
keinen Anteil genommen". In einer Erklärung von Popovic und Kaclerovic im
Dez. 1917 wurde bestätigt, daß Branting anwesend war, allerdings
nicht bis zum Ende der Sitzung. Es wurde dort auch angegeben, daß
Akselrod und Goldenberg teilgenommen hätten und Troelstra die
Verhandlungen geleitet habe; siehe Dok. Nr. P/74c.

4   Im Abdruck des Memorandums in Stockholm 1918, S. 220: "d'un
point de vue nationaliste". - Siehe auch den Artikel von Popovic "Um
Makedonien" in Der Kampf Nr. 11-12, Nov.-Dez. 1917, S. 334-343.

5   Im Abdruck des Memorandums in Stockholm 1918, S. 220: "La
Macédoine est le centre géographique, stratégique et
économique de t o u s les Balcans".

6   Dies konkretisiert im Abdruck des Memorandums in Stockholm
1918, S. 220.

7   Danach Klammer und die folgende Aufzählung untereinander.
Grecs in einer rechten Spalte.

8   Danach Klammer und die folgende Aufzählung untereinander.
Turcs in einer rechten Spalte.

9   Danach Klammer und die folgende Aufzählung untereinander.
In der oben in Anm. 4 genannten Übersicht von Popovic wird hier der
Oberbegriff Aromunen genannt.

10   In der oben in Anm. 4 genannten Übersicht von Popovic
Schopluk, die als slawisierte Aromunen bezeichnet werden.

11   Die drei Gruppen, Griechen, Türken und Juden, sind in
einer rechten Spalte aufgeführt. In der oben in Anm. 4 nachgewiesenen
Übersicht von Popovic werden diese drei Nationalitäten nach der
Aufzählung der drei Gruppen genannt.

12   Im Abdruck des Memorandums in Stockholm 1918, S. 220: "La
Macédoine est un conglomérat de races et de nations, où
personne n'a la majorité".

13   Im Abdruck des Memorandums in Stockholm 1918, S. 220: "Le
fleuve serbe la Morava trouve son complément naturel dans le fleuve
macédonien le Wardar".

14   Siehe Formulierungen im Memorandum in Dok. Nr. P/74b, Anm.
4.

15   Siehe Formulierung im Memorandum in Dok. Nr. P/74b, Anm. 4
und 8.

16   Wegen Mazedonien kam es zu einer Diskussion zwischen
Troelstra auf der einen, Huysmans und den serbischen Vertretern auf der anderen
Seite. Es ging einerseits um die Frage, was in der Komiteesitzung am
15.10. dazu gesagt worden sei, und andererseits darum, ob die in dieser Sitzung
von den Serben und den Komieemitgliedern gebilligte Stellungnahme im
Friedensmanifest korrekt wiedergegeben worden sei. Troelstra hatte in einem
Brief an Huysmans am 16.10., CHA, Stockholm, Corr., Okt. 1917, Nr. 17, den er
vor seiner Abreise aus Stockholm Chasanovitch zur Aushändigung
übergeben hatte, seine Bedenken nach der Sitzung mit der serbischen
Delegation am 15.10. mitgeteilt: "wir sind in der Balkanfrage gestern etwas zu
detailliert gewesen" ("we zijn in zake Balkan gister wat te gedetailleerd
geweest"); denn "die Frage ist wirklich zu kompliziert, um ohne nähere
Vorbereitung eine Lösung zu geben" ("de vraag is werkelijk te
gecompliceerd om zonder nadere voorbereiding een oplossing te geven"). Die
Lösung war der Vorschlag, das östliche Mazedonien bis zum Wardar an
Bulgarien zurückzugeben. Die Wardarfrage müsse durch Verhandlungen
gelöst werden, so Troelstra. Er schlug folgende Änderung im
Friedensentwurf, wo die Zustimmung der Serben zu dieser Lösung genannt
wird, vor: "Die Lösung der maced.[onischen] Frage soll geschehen im Sinne
der Verein.[igung] der Bulgaren aber mit Rücksicht auf die
wirtschaftlichen Interessen Serbiens". In einem weiteren Brief an Huysmans am
31.10.1917, CHA, Stockholm, Corr., Okt. 1917, Nr. 53, bezeichnete Troelstra
diesen Vorschlags als "eine weniger präcise Formel, welche die von den
Bulgaren erwünschte Lösung unter gewissen Bedingungen
ermöglichte, aber nicht festlegte". Er erklärte weiter, die
Verhandlungen mit der serbischen Delegation hätten ergeben, daß sich
die Serben "mit einer [einem] Wortlaut, wie das Manifest [ihn] jetzt
enthält, einverstanden erklärten". Ebenso habe Troelstra der
Lösung, das östliche Mazedonien "bis zum Wardar" mit Bulgarien zu
vereinigen, zugestimmt. Der Brief solle den übrigen Komiteemitgliedern in
Stockholm gezeigt werden, und Troelstra wollte eine Abschrift auch an Borgbjerg
und Vidnes schicken. Er monierte dann, daß diese Änderung in den
offiziellen Text des Friedensentwurfs, der am 19.10. veröffentlicht wurde,
nicht aufgenommen worden sei, und erkundigte sich, ob Huysmans die neue
Formulierung zu spät bekommen habe oder ob er "auf irgendwelcher
mysteriösen Weise das Komitee [habe] befragen können und hat dies
sich der Aenderung widersetzt?" Dagegen verwahrte sich Huysmans energisch in
einer "Brève déclaration" vom 6.11.1917, in CHA, Stockholm,
Corr., Nov. 1917, Nr. 5; auch IISG, NL Troelstra, 422, 429, und NL Wibaut, 226,
III; ARAB, NL Branting, 4.1:2; abgedruckt bei Geldolf 1996, S. 339-342. Die
veröffentlichte Formulierung "a été conçue et
rédigée et approuvée en présence des
délégués de Serbie". Dies bestätigten die beiden
Serben in einer beigefügten Zusatzerklärung am 7.11. Außerdem:
"Je n'ai jamais reçu de Troelstra une autre formule". Zusammenfassend:
"la formule du Manifeste a été approuvée par Troelstra et
le commentaire de la note est de sa main". In der Erläuterungsschrift zum
Friedensentwurf, wo auf die unterschiedlichen Auffassungen der Serben und
Bulgaren hingewiesen wurde, wurde erklärt: man halte es "nicht für
angebracht, eine mehr präcise Formel vorzuschlagen". Man hoffe, die
Balkanparteien könnten sich auf "eine Lösung vereinigen". In einer
Erklärung im Dezember berichtigten Popovic und Kaclerovic
Äußerungen von Troelstra in Het Volk und beschrieben nochmals den
Verlauf der Sitzung am 15.10.; siehe Dok. Nr. P/74c. Zu diesem Konflikt auch
Geldolf 1996, S. 326-342. - Die Diskussion in der mazedonischen Frage, in die
sich auch die Bulgaren (Sakasov), der Rumäne Racovski und die Griechen
einschalteten (siehe Dok. Nr. P/72a, Anm. 6), ging weiter. U.a. nahmen Popovic
und Kaclerovic am 21.12.1917 zum bulgarischen Standpunkt Stellung, in CHA,
Stockholm, N. & C., Dez. 1917, und Popovic veröffentlichte im Dezember
den oben in Anm. 4 genannten Artikel. Siehe dann auch den historischen
Überblick von Janko Sakasoff, "Die Wahrheit über Makedonien", in Der
Kampf H. 3, 1918, S. 160-175, in Polemik gegen das serbische Memorandum und den
Artikel von Popovic. - Nach Avakumovic 1964, S. 19, fand die von den serbischen
Delegierten akzeptierte Lösung einer teilweisen Zuteilung Mazedoniens an
Bulgarien nicht die Zustimmung ihrer Partei. Popovic habe auch keine
Unterstützung von den "Balkanmarxisten" bekommen. - Die
österreichische Gesandtschaft in Stockholm, die zunächst das
Auftreten der beiden serbischen Delegierten positiv beurteilt hatte ("Sie haben
sich hier Österreich-Ungarn vis à vis bisher korrekt benommen",
"Ihre Kritik bewegt sich jedoch in annehmbaren Grenzen"), kritisierte dann
"ihre wahre Gesinnung, die keineswegs der von ihnen angeblich vertretenen
zentralmächtefreundlichen Richtung entsprach", vor allem durch ihr
Memorandum (gegen die bulgarischen territorialen Ziele). Sie seien auf die
Folgen aufmerksam gemacht worden, aber "brachen alle Brücken" ab (so
Wanner). In Stockholm hatten sie vor allem Kontakt mit Zimmerwaldern, u.a. mit
Racovski, und sie hatten auch eine Besprechung mit der ISK am 10.10.1917. Auf
dieser Besprechung erklärte Kaclerovic, der an der Kienthaler Konferenz
1916 teilgenommen und sich dort der Zimmerwalder Linken unter Lenin
angeschlossen hatte, seine Beteiligung sei nicht als "Anschluß der
serbischen Partei an Zimmerwald" zu deuten. Nach Popovic sei Zimmerwald "nur
eine Übergangsperiode, die Einleitung der sozialistischen Friedensaktion.
Da aber bereits die Mehrheitsparteien für eine Friedenskonferenz
einträten, erübrige sich die Zimmerwaldaktion". Nach Balabanoff 1928,
S. 233f. Die beiden Delegierten wollten dann im November 1917 nicht in die
Heimat zurückkehren, sondern nach Petrograd und später nach England
ausreisen. Popovic reiste am 11.2.1918 nach England, um an der interalliierten
Sozialistenkonferenz (20.-24.2.) teilzunehmen; Kaclerovic bekam keinen
Paß. Dazu Rosdolsky 1966/67, S. 592-597; auch Wanner 1983, S. 478.
Popovic starb 1918 im Londoner Exil; siehe auch die oben in Anm. 1 genannten
Erinnerungen von Huysmans.

17   Diesen Notizen liegt ein Blatt bei, auf dem Huysmans hschr.
verschiedene Varianten dieser Stellungnahme notiert hat. Siehe weiter Dok. Nr.
P/74b, Anm. 4.

18   Das Memorandum "sur la situation de la Serbie
occupée". Nach der Angabe in der Broschüre 1918 ist sie am
10.11.1917 übergeben worden. Als Broschüre gedruckt, Uppsala 1917
("Un appel des socialistes Serbes"), mit einem Vorwort von Huysmans, dat.
10.12. 1917; auch abgedruckt in einer Broschüre Genf 1918 ("Les
souffrances d'un peuple") und in Stockholm 1918, S. 228-259. Beide
Broschüren in CHA, Stockholm, N. & C., Nov. 1917 bzw. Dez. 1917;
erstere auch in IISG, NL Troelstra, 436, und in ARAB, Holl.-skand.
kommittén, Box 1. In diesem Memorandum, das von Popovic ins
Französische übersetzt wurde, wurden u.a. ausführlich
"atrocités" von Österreich-Ungarn und Bulgarien, das Verhalten der
Besatzungstruppen, die Internierungen, Deportationen und Hinrichtungen
serbischer Einwohner, die materiellen Verluste und die Lebensverhältnisse,
"l'esclavage politique" und "politique de dénationalisation"
geschildert. Nach Karabegovic/Sarac 1988, S. 109, am 11.11.1917 übergeben.
Dieser Appell sei "in kurzer Zeit weltweit bekannt" geworden und habe
"unterschiedliche Kommentare" hervorgerufen, sei auch "Grund für
Mißverständnisse zwischen den serbischen und bulgarischen
Sozialisten" gewesen. - Siehe auch Offene Antwort der serbischen
Delegierten in Stockholm an die bulgarische Regierung, gezeichnet Popovic und
Kaclerovic, 18.11.1917, in IISG, NL Wibaut, 226 III. Eine Zustimmung zum
Memorandum von Syndicat général des travailleurs serbes en France
und Comité du Parti socialiste serbe en France, Aux syndicats & aux
partis ouvriers & socialistes und adressiert an Landsorganisationen i
Sverge, Herman Lindqvist, o.D. [Nov. 1917], in ARAB, LO, E 09 A:3.

19   Formulierung im Memorandum siehe Dok. Nr. P/74b mit Anm.
10.

20   Im Abdruck desMemorandums in Stockholm 1918, S. 218,
protestiert man gegen die Okkupation von Bosnien und Herzegowina und
Teilungspläne als "un vol impérialiste". Dagegen stellte man die
eigene Forderung S. 217: die Union Serbiens mit Bosnien-Herzegowina, "une
revendication si naturelle et si logique que toute discussion nous paraît
à ce sujet superflue. La Bosnie et l'Herzégovine sont pour la
Serbie d'une importance plus grande que ne le sont l'Alsace et la Lorrraine
pour la France". Siehe auch Dok. Nr. P/74b, Anm. 5

22   Im Abdruck des Memorandums in Stockholm 1918, S. 218f. und S. 227,
heißt es zur russischen Revolution u.a.: "la révolution russe
triomphante donnera une impulsion puissante à toute l'Internationale
prolétarienne", "peut amener une solution complète et
équitable de toutes les questions nationales", "une importance
collossale pour le monde entier".