L'Etat contre les syndicalistes? - Michel Pigenet
L’usage de gaz lacrymogènes, les tirs de LBD, pour ne rien dire des charges et des nassages, témoignent de l’actualité des violences policières, que prolonge parfois la répression judiciaire. Le constat interroge dans un pays démocratique, où la violence n’est légitime que dans un cadre strictement réglementé. À plus forte raison quand le droit de défendre ses intérêts par l’action syndicale est inscrit dans la Constitution.